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Reptile au corps allongé, le plus souvent rond et sans de membres. Le corps des serpents est recouvert d'écailles généralement lisses, se m'étant comme les tuiles d'un toit. Les écailles ventrales sont beaucoup plus larges que les écailles dorsales et mis en une seule rangée. Les yeux eux-mêmes sont recouverts d'une écaille transparente, qui les protège. Ils ne possèdent en effet pas de paupière mobile, et sont donc ouverts en permanence. La température des serpents n'est pas constante. On les dits poïkilothermes, contrairement aux animaux homéothermes (les mammifères et les oiseaux), qui conservent toujours la même température. L'exposition au soleil leur permet d'augmenter leur température interne. En fait, les serpents ont souvent une température égale à la température ambiante.
La colonne vertébrale des serpents peut compter de 160
à 400 vertèbres. Chaque vertèbre est pourvue
d'une paire de côtes, excepté les deux premières,
reliées au crâne, et les vertèbres de la queue.
Elles sont très bien articulées, ce qui permet une
grande liberté de mouvement. En outre, il n'y a pas de
sternum : les côtes ne sont pas soudées entre elles.
Le crâne est souple, grâce à des os mobiles.
Les deux os de la mâchoire inférieure ne sont en
effet reliés que par un ligament élastique. La gueule
des serpents peut donc s'ouvrir très largement et permettre
quand il fait entrer dans sa gueule des proies beaucoup plus grosses
qu'eux. Ainsi, les grands pythons peuvent avaler des animaux pesant
jusqu'à 70 kg. Un léopard a même été
trouvé dans l'estomac d'un python de 5 m!!
La vision semble très développée chez
la majorité des serpents. Elle peut cependant être
très faible, notamment chez les espèces fouisseuses.
Les serpents ont une oreille interne, mais pas d'oreille moyenne
: ils ont donc une très mauvaise audition. Ils sont en
revanche très sensibles aux vibrations du sol. organe de
Jacobson, qui fonctionne des narines. La langue est longue, fine
et plate, elle recueille régulièrement
Comme les lézards, les serpents perçoivent les odeurs
grâce à un les odeurs dans l'atmosphère et
les transmet à l'organe de Jacobson, qui s'ouvre dans le
palais. Chez certaines espèces, il existe des organes sensible
à la chaleur localisées entre les narines (chez
les crotalinés), ou creusées dans les écailles
labiales (chez les pythons, par exemple). Elles sont sensibles
à des variations de température de 0,2 à
0,5!°C et permettent au serpent de détecter une proie
dans l'obscurité.
Les dents sont très pointues et recourbées vers
l'arrière. Chez les serpents venimeux, la paire de crochets,
qui est une paire de dents, est placée sur la mâchoire
supérieure et reliée aux glandes salivaires, transformées
en glandes à venin.
On admet que tous les serpents possèdent des glandes à
venin. Mais, il n'y a danger que s'il y a aussi un appareil inoculateur
. Celui-ci est formé d'une paire de dents très développées
par lesquelles s'écoule le venin. Celui-ci est expulsé
des glandes par contraction des muslces mandibulaires et abducteurs.
Chez les reptiles venimeux, on assiste à une évolution
progressive des dents à venin. Chez les serpents appeler
aglyphes, ce qui est le cas de la plupart des couleuvres, les
dents, solides et dépourvues de sillons, ne peuvent inoculer
la salive. Même si celle-ci peut être légèrement
venimeuse, ces animaux ne présentent donc aucun danger
pour l'Homme.
Chez les serpents appeler opistoglyphes, la mâchoire supérieure
porte à l'arrière, une ou plusieurs dents développées
et creusées d'un sillon. La salive venimeuse coule le long
de ce sillon et peut donc être inoculée, mais uniquement
à des proies déjà saisies. Ainsi, chez la
couleuvre de Montpellier, les crochets sont très en arrière
: l'animal ne peut injecter son venin que s'il a déjà
partiellement avalé sa victime. Ces serpents ne présentent
donc pas non plus de danger pour l'Homme, sauf quelques rares
espèces exotiques.
Les cobras, les mambas et les serpents marins sont dits protéroglyphes.
Ils possèdent, sur la partie antérieure de la mâchoire
supérieure réduite, des crochets sillonnés
dont la gouttière se referme souvent en un canal d'inoculation.
C'est, par exemple, le cas du naja. La puissance des crochets
qui frappent lorsque la bouche est largement ouverte et la grande
toxicité du venin rendent ces serpents particulièrement
dangereux.
Enfin, les crochets venimeux des vipères et des crotales
sont appeler solénoglyphes. Les maxillaires sont très
réduits et peuvent basculer vers l'avant, rendant la morsure
très facile. À cet instant, le venin est expulsé
de la glande par des contractions musculaires. Il s'écoule
par un canal qui l'injecte dans la plaie.
Tous les serpents sont carnivores et mangent des poissons, des grenouilles, des oiseaux, des ufs, des mammifères, des lézards et même d'autres serpents. La proie est avaler plus ou moins rapidement par des mouvements successifs des mâchoires qui poussent la nourriture vers l'arrière. À mesure que la proie passe par la gueule, elle est enduite de salive. La déglutition par un grand python d'une très grosse proie, comme une antilope, est très laborieuse et peut prendre plusieurs heures.
La colonne vertébrale est constituée de telle
sorte qu'elle autorise une grande souplesse. Mais les ondulations
du corps sont également rendues possibles par l'existence
de longs et puissants muscles latéraux. Il existe, chez
les serpents, quatre modes de locomotion différents.
La méthode la plus courante est la simple ondulation latérale
dite "!serpentine!" : le serpent pousse sur l'arrière
de chaque courbe ou irrégularité du sol et avance
souplement.
La deuxième méthode, dite "!locomotion du mille-pattes!",
ou "!locomotion de l'escargot!", n'est employée
que par les serpents les plus lourds : la peau de la face ventrale
est poussée d'avant en arrière par de gros muscles
et les larges écailles ventrales s'accrochent au sol, faisant
avancer le serpent en ligne droite.
Plusieurs serpents du désert progressent par "!déroulement
latéral!", pour se déplacer sur le sable mou
: le serpent roule son corps sur le côté en un mouvement
en boucle.
La quatrième méthode est connue sous le nom de "!locomotion
en accordéon!" : le corps est toujours détendu
puis ramassé à mesure que le serpent se déplace
d'un point d'ancrage à un autre.
Tous les serpents ne peuvent utiliser ces quatre méthodes.
Les serpents aquatiques nagent en ondulant latéralement,
de droite à gauche. Certains serpents donnent l'impression
de voler. Ils se jettent d'un arbre à l'autre en écartant
au maximum leurs côtes pour augmenter la surface portante.
La plus grande vitesse connue est d'environ 13 km/h.
Des organes sexuels sont observés chez plusieurs espèces
: "!combats!" de mâles chez les vipères,
mouvements rythmiques du mâle couché sur la femelle
chez d'autres espèces, etc. Dans une seconde phase, le
mâle cherche à placer son à l'accouplement.
Les serpents sont généralement ovipares, c'est-à-dire
qu'ils pondent des ufs. Les femelles les enterrent dans
des lieux humides : terreau, tourbe, mousse, etc. Seules les femelles
pythons incubent leurs ufs, lovées sur leur ponte.
Les serpents marins, en revanche, sont ovovivipares : les femelles
conservent les ufs dans leur corps jusqu'à l'éclosion.
Ce sont donc des jeunes complètement formés qui
naissent en mer.
Il est généralement admis que les serpents dérivent
de formes ancestrales de lézards fouisseurs à tendance
apode, c'est-à-dire sans pattes. Il y a deux poumons chez
les serpents inférieurs comme les boïdés. Chez
les formes supérieures, le poumon gauche s'atrophie.
La taille des serpents varie entre 20 cm et 9 à 10 m, chez
certaines espèces de pythons ou d'anacondas. Leur coloration
est adaptée au milieu dans lequel ils vivent.
Pour se défendre, de nombreux serpents soufflent bruyamment,
d'autres se servent des anneaux cornés mobiles du bout
de leur queue. Ce sont les crotales, ou "!serpents à
sonnette!". Les cobras utilisent la technique de l'intimidation
: ils se redressent et déploient le capuchon qui entoure
leur tête. C'est le cas du serpent à lunettes, qui
possède en outre, sur l'arrière du capuchon, de
faux yeux "!dessinés!", pour effrayer les éventuels
agresseurs. Le plus souvent cependant, le moyen de défense
est la morsure.
On trouve des serpents dans les régions tropicales et
équatoriales, ainsi que dans les régions tempérées
chaudes. Le froid les engourdit et finit par provoquer leur mort.
C'est pourquoi on trouve de moins en moins de serpents, en termes
cloaque contre celui de la femelle. Il peut s'enrouler autour
d'elle pour l'empêcher de bouger. Les mâles possèdent
en général des épines qui lui permettent
de s'accrocher au cloaque de la femelle. Ils possèdent
également un organe copulatoire double, c'est-à-dire
deux pénis. Cependant, un seul sert de nombre d'espèces,
quand on s'éloigne des tropiques.
Les serpents sont pour la plupart terrestres, mais les serpents
marins se sont entièrement adaptés à la vie
aquatique et ne retournent jamais à terre.
Classification : les serpents font partie du sous-ordre des Ophidiens.
Avec les lézards, ils appartiennent à l'ordre des
Squamates. On dénombre plus de 3 000 espèces de
serpents. Les Boïdés, les serpents les plus primitifs,
comprennent, entre autres, les boas et les pythons.
Parmi les serpents évolués, on trouve notamment
les Colubridés (couleuvres), les Élapidés
(cobras et mambas), et les Vipéridés (vipères
et crotales).
Le serpent à sonnette a pour nom scientifique Crotalus
amadanteus, le serpent à lunettes Naja naja et la couleuvre
de Montpellier, Malpolon monspessulana.
Homéothermes ; Que la température est toujours
la même !
Poïkilothermes : Que la température change tous le
temps !
Sternum : Partie de la poitrine.
Indépendamment : Constamment.
Bifide : Plate.
Fossettes thermosensibles ; Sensibles à la chaleur
Aglyphes : Avec de crocher à venin.
Opistoglyphes : Des serpents venimeux dont les crochets sont à
l'arrière de la mâchoire, ils sont inoffensifs à
l'homme.
Exotiques : D'un pays lointain.
Ingérée : Faire entrer dans sa gueule.
Cloaque : Sexe des serpents.
Alternativement :Un coté, puis l'autre.
Préliminaires sexuels : Des façons de séduire
la femelle.
Atrophie :Diminue de volume ou de poids.
Ophidiens :Les serpents.
Squamates : Ecaille.
poïkilothermes : qu'il ne garde jamais la même température
!
homéothermes : qu'il garde la même température
!
Naja : le serpent a lunette.
Crotalus amadanteus : le serpent a sonnette.
Colubridés : les couleuvres.