Excellente, un des porte-drapeau corse. Les cochons corses, qui ne mangent que des bonnes choses, châtaignes et glands, fournissent une viande unique.
Les figatellis (saucisses de foie de porc qui se fabriquent en hiver et se consomment jusqu'au printemps),
A la base, une soupe de légume, qui reste à déterminer, et que l'on agrémente d'accompagnement divers. Certaines ressemblent à la soupe au pistou du midi, sans nécessairement du basilic, et en utilisant par exemple des haricots. Saisons que l'on trouve sur l'île. D'autres la rapprochent de la soupe au chou, avec un jus beaucoup plus clair, proche du bouillon, en y mêlant de la panzetta ou du lardons. Une constante, c'est dans la plupart des cas, et au moins dans l'intention c'est très bon, car fait avec des légumes frais de saison et en toute simplicité.
Très présent par la force des choses et de la pêche, dans nos cuisines corses, dentis, mostelles, daurades et loups se trouvent dans les fermes marines.
Comme en Provence, on prépare les légumes farcis, et notamment le brocciu : courgette, aubergine et tomates. Ils rentrent également en pâte comme le "bastelle", dans la région d'Ajaccio et en Haute Corse, délicieuses galettes aux blettes, courgettes ou oignons et qu'on déguste comme des friandises en entrée, en apéritif ou pourquoi pas au petit déjeuner.
Le brocciu, fromage de brebis frais, se retrouve à la base de nombreux plats de tradition où il est l'ingrédient principal, notamment en farce, beignet, omelettes (au brocciu et à la menthe), cannelloni (toujours avec de la tomate) et légumes. Il est même dans la pâtisserie (fiadone). On trouve aussi du pur fromage brebis ainsi que des fromages de chèvre.
A l'apéritif on attaque avec le cap corse un produits très local, à base de quinquina auquel certains producteur adjoignent parfois des herbes nouvelles, l'arbouse par exemple. Les amateurs d'alcool nous pardonnerons cet écart mais il y a l'eau dont il faut parler. La plus connu est celle d'Orezza pétillante et d'autres eau plates de très bonnes qualité.