Le Club du Petit Journaliste

 François Fanny Vincent

Pendant la guerre, l’armée d’occupation allemande logeait à l’Hôtel Bonaparte qui s’appelait alors, Hôtel du Var. Pendant plusieurs jours les Américains bombardèrent les routes autour de Saint-Maximin pour gêner les transports allemands. Un enfant de Saint-Maximin qui se rendait à son cabanon dans la campagne, fut tué par une bombe. Les Saint-Maximinois se réfugiaient dans les caves pendant les bombardements.
C’est l’armée des forces françaises libres qui libéra Saint-Maximin. Elle arriva par la route de Bras. Les dominicains du couvent et quelques Saint-Maximinois appartenaient à la résistance contre les Allemands et ravitaillaient les maquis. En voyant une armée approcher, un dominicain et un Saint-Maximinois hissèrent un drapeau français sur le clocher de la Basilique, mais le Maire refusa d’en mettre un sur la mairie. Il craignait que les Allemands reviennent et tuent les habitants en représailles. Il mit un drapeau français sur la mairie le lendemain.
Quand les chars français sont entrés à Saint-Maximin, on fit grimper sur le premier char un petit garçon Saint-Maximinois dont le papa s’était engagé au début de la guerre dans les forces françaises libres pour chasser les Allemands de France. Ce petit garçon s’appelait Jacques. Il avait six ans.