À la fin du XIIIe siècle, une vaste enceinte
fortifiée ceinture la ville nouvelle voulue par Charles
II d'Anjou.
Elle englobe une première muraille plus restreinte qui
existait déjà au
XIIe siècle. Jusqu'au siècle dernier, la ville était
ceinturée de murailles qui surplombaient des fossés
; ces derniers faisaient partie des "régals pPopriété
des Comtes de Provence.
Dans leur dernier état ces remparts comportaient 19 tours
et 5 portes détruites au XIXe siècle il n'en subsiste
aujourd'hui que cette portion et une tour carrée à
l'angle nord-est du couvent. Les premiers éléments
de fortification dateraient du bas-empire romain, mais c'est en
1306, sous Charles Il d'Anjou, que les remparts adoptent leur
tracé définitif.
Détruits lors du sac de la ville en 1357, les remparts
sont reconstruits durant tout le XIVe siècle et consolidés
au XVe et XVIe siècles, après le siège mis
par Charles de Bourbon et les impériaux, alliés
de Charles Quint, venus revendiquer le titre de Roi d'Arles, puis,
durant les guerres de religion, par les ligueurs.
La résistance de ses habitants vaudra à la ville
d'ajouter une fleur de lys à son écu.