<< Le renvoi de Necker >>

Des pressions sont faîtes sur le roi pour qu'il change de tactique : son frère et Marie-Antoinette lui conseillent la fermeté, d'affirmer son pouvoir suprême. Il va suivre leurs conseils mais sans vraiment y croire.

La famille royale est à table et Necker est debout :

Necker : " Sire le Tiers Etat ne lance pas un défi à la monarchie… "
Le frère du roi : " Je l'crois ! Vouloir partager le pouvoir avec le Roi est une trahison ! On devrait tous les pendre à titre d'exemple ! "
Le Roi : " Un exemple , Mais si le Tiers Etat à le soutien du peuple ? …"
Le frère du roi : " Faites envoyer les troupes !… "
Necker : " Je vous le déconseille Sire. "
Le frère du roi : "
Marie Antoinette : " Excepté le temps…. Faisons semblant d'accéder à leur demande mais préparons nous… "
Le frère du roi : " Il me semble que mon frère… "

Quelques jours plus tard les gardes royales, constitués de régiments provinciaux (essentiellement des Suisses et des prussiens) menacent d'envahir Paris.
Le Roi et Necker discutent :
Necker : " Tout ce " que j'ai à dire, Majesté, c'est que l'interbention… "
Le Roi : " Ce sont des régiments provinciaux. "
Necker : Les gens ne regardent pas les uniformes, Sire, mais les hommes qui les portent…. "
Le Roi : " ce n'est pas mon avis Mr Necker. Ni l'avis de ceux en qui j'ai confiance…. "
Necker : " Alors…. "

Necker est renvoyé : plus exactement contraint de donner sa démission. Camille Desmoulins appelle le peuple aux armes. Il craint que les gardes Suisses du roi n'envahissent Paris.
" Citoyens, citoyens, citoyens ! J'arrive de Versailles ! Le roi a renvoyé necker. C'est le signe, c'est le signe d'une Saint Barthélémy pour les patriotes ; Ce soir même les bataillons Suiise et allemand sortiront…
Nous n'avons qu'une seule ressource : les armes. Aux armes ! Tout Paris doit prendre les armes…
Mes amis nous connaissons nos ennemis. Nous devons nous reconnaître entre nous. Que tout ceux qui veulent se battrent…
Oui c'est moi qui appelle mes frères à la liberté ; et vous ne m'aurez pas vivant et vous ne m'aurez pas… "
La foule casse la vitrine d'une armurerie.
Camille Desmoulins vient chercher Georges. Il hésite puis se décide à le suivre. " Biou vau : tu vas pouvoir écrire de vrai souvenirs ! " Au club des cordeliers, Monsieur de Anton (d'Anton) propose de signer une pétition, d'aller chercher les fusils aux Invalides et la poudre à la Bastille.