Mon arrière grand-mère s'appelle Yolande elle a 92 ans elle vit dans une maison de retraite dans le Jura et elle est en bonne santé. Quand elle avait 10 ans, au lieu d'aller à l'école, elle allait garder les vaches car elle devait travailler pour aider sa mère et ses neuf frères et surs car son père avait était tué à la guerre de 1914-1918. A Noël ils n'avaient pas de jouets juste une orange et un sucre d'orge. Elle habitait un petit village dans l'Ain, à la frontière suisse. Dans les rues de son village il n'y avait pas de voitures ou très peu: que des charrettes tirées par des chevaux ou des bufs. Elle a vu les premiers avions, le cinéma muet, elles s'est éclairé à la lampe à pétrole et lavait son linge au lavoir. Je ne comprends pas pourquoi elle dit toujours que ce n'était pas facile mais que c'était aussi le bon temps, moi je suis bien contente d'être née plus tard.
Mon arrière grand-père Constant
Il s'appelait Constant et il est mort quand j'étais
petite.
Je l'ai juste un peu connu. Lui aussi a eu une enfance dure car
il était orphelin. Mon père m'a raconté une
histoire qui lui est arrivé pendant la guerre. Un jour
mon arrière grand père ramassait des cerises dans
son jardin. Un soldat allemand lui en a demandé. Mon arrière
grand père lui à rempli son casque et comme il n'avait
pas d'argent pour payer il a pleuré en disant que la guerre
"pas bon".
Mon arrière grand père faisait le bûcheron
et en même temps il cachait des armes et de la nourriture
pour amener aux résistants dans la montagne. Un jour il
s'est fait arrêté par une patrouille de soldats qui
voulaient fouiller sa remorque. Mais un soldat a dit aux autre
que c'était pas la peine : c'était le soldat à
qui mon arrière grand père avait donné des
cerises. Mon arrière grand père disait toujours
que un casque de cerise lui avait sauvé la vie.
Mon arrière grand-père paternel
Mon arrière grand-père paternel je ne l'ai pas
connu. Il est mort quand mon père était petit, Mon
père s'en souvient un peu et il m'a raconté que
c'était un homme très gentil et qu'on le surnommait
" nounours " car il était très gros, (il
a pesé jusqu'à 160 Kg ). Il était très
fort mais ne se mettait jamais en colère. Il a fait beaucoup
de métiers, Il a été bûcheron dans
le Jura. Pour descendre le bois de la montagne, les bûcherons
coupaient les troncs en morceaux de un mètre et le mettaient
sur une espèce de luge qu'ils faisaient descendre sur un
chemin en escalier avec des morceaux de bois. Un bûcheron
se mettait devant la luge et se laissait glisser en se calant
contre les morceaux de bois. C'était très dur et
très dangereux. Mais à l'époque c'était
comme cela.
Mon grand père
Le père de mon père s'appelait HENRI mais tout le
monde l'appelait RiQUET. Dans son village il y a un arbre qui
s'appelle RIQUET comme lui parce qu'il allait toujours s'asseoir
dessous sur un banc en pierre. Les gens disaient que c'était
le tilleul à RIQUET. Il travaillait comme maçon
coffreur.
Il a fait plusieurs grands barrages comme celui de Genissat, à
Tignes et à Serre-Ponçon. Il ne fallait jamais mettre
le pain à l'envers car il disait que le pain ne se gagnait
pas sur le dos. Il s'habillait toujours mal il avait souvent la
chemise qui sortait du pantalon et les boutons mal fermés
les gens disaient qu'il était habillé comme un as
de pique. Je me rappelle qu'il était très gentil.
Pendant trois ans j'ai joué au FOOT BALL dans l'équipe de débutants et des poussins de St Maximin. J'aimais bien mais j'ai du arrêter car je jouais avec les garçons, il n'y a pas d'équipe de filles . On a gagné des tournois et la première fait que j'ai joué à BRAS, comme j'étais la seul fille j'ai eu la coupe. Après j'en ai eu d'autres. Mon père dit que ma chambre ressemble a celle d'un garçon. Cette année je fait ma deuxième année de tennis c'est bien aussi. On s'entraîne le mercredi après-midi, je vais bien le faire pour pouvoir battre un jour ma grande sur qui est classée !
Au mois de mars un dimanche matin mon père qui est garde pêche m'a amené au Tomberau ou il y avait un concours de pêche à la truite d'élevage plus facile à attraper . Je n'avais pas envie de le faire car j'étais la seule fille. Je n'avais qu'une canne à coup et les autres avaient des lancers. Au tirage au sort j'ai mis deux grains de maïs sur l'hameçon et mon père m'a dit d'en jeter une petite poignée juste au bord. A peine mon bouchon dans l'eau il a coulé. J'avais ma premier truite ! A la fin du concours j'en avais neuf et c'est moi qui ai gagné. Les garçons faisaient la grimace quand M. MOREL, le président de la société de pêche de BRAS, m'a remis une belle coupe. J'étais très content et mon père aussi . même plus !
J'ai deux chiens , une chienne Lady berger belge croisée berger allemand indréesable (6 ans ) et un chien Joey husky croisé berger allemand très bon chien de garde. Trois chats dont deux chattes, affectueuses joueusse (1an) on l'a trouvé chez mon voisin le jour de mon anniversaire, Pomponette très âgée qui nous a trouvé et qui n'est jamais repartie et un gros male Tom très feignant affectueux et un peux chasseur. On nous l'a donné (1 an) . Des poissons et un furet Oscar fuguer et très joueur (1 an fin novembre). Le petit dernier qui pique un hérisson qui s'apprivoise petit à petit, très jeune.
Ma maison a une histoire : mon père a retrouvé l'ancienne propriétaire, une vieille dame. Nous sommes allés la voir. Elle nous a expliqué que, du temps de son grand-père,la maison était entourée de vignes et qu'elle servait à abriter les paysans et le cheval quand il pleuvait. A l'époque il n'y avait qu'une grande pièce. C'était le grand père de son grand père qui l'avait construite avec les pierres qu'il y avait dans les champs. C'est aussi pour ça que tous les terrains sont entourés de murs en pierres. La vieille dame est venue chez moi : elle n'a pas reconnue le cabanon de son grand père car depuis il à été beaucoup agrandi et tout le tour à changé.
Boule est une petite tigrée de 1 an. C'est moi qui l'ai trouvé le 8 juillet (le jour de mon anniversaire). Je jouais sur le terrain de mon voisin et j'entendais des miaulements. Je me suis approchée du tas de bois et j'ai vu une petite se cacher dessous. Alors je suis allé le dire à mon père qui est arrivé à l'attraper. On l'a amené chez le vétérinaire elle était très malade (le coryza). On l'a soigné et on lui donnait le biberon car elle ne mangeait pas encore. Depuis elle va bien et elle est très gentille et surtout très affectueuse comme si elle savait qu'on lui avait sauvé la vie.
Joey est un chien que mon père a pris pour remplacer Lady qui était indressable (à l'obéissance pour être maître chien à la surveillance des supermarchés). C'est un très bon chien de garde mais il est un peu brutal. Quand il est content, il saute sur la personne mais gentiment. Il est attaché à un câble à terre qui fait à peu près huit mètres. Si on le laisse détaché, il va se promener et se baigner dans la fontaine. S'il y a un morceau de chaîne, il se fait ramasser par la fourrière. Là-bas, comme il est impressionnant, personne n'ose regarder son tatouage. Chaque fois que ma mère ne le voit pas rentrer, elle téléphone à la fourrière. Chaque fois qu'il est là-bas on paye 30 euros.
Tom est un gros chat qu'on nous a donné car le copain de mon père avait une chatte qui avait eu des petits. Mon père en avait pris un pour la belle fille de mon voisin et comme nous en voulions un aussi, son copain nous en a donné un autre. Ma mère ne le voulait pas. On l'a quand même gardé ! Quand mon père l'a amené, le chat s'est mis dans un coin et ma chatte Boule lui a donné des coups de patte. Maintenant Tom a un an et il pèse 6 kg. Tout le monde l'appel " le gros lard " ou le " matou " car il est gros, fainéant, joueur et un peu chasseur. Il a un drôle de miaulement. Il est aussi énervant quand, à 3 ou 4 heures du matin quand il miaule pour sortir !
Lady est une chienne de 7 ans. On l'a eu très petite. C'est mon père qui la prise pour son travail (maître chien surveillance des supermarchés). On avait déjà un chien mais il se faisait vieux : alors il avait pris cette chienne pour la dresser et prendre la relève. On s'est aperçu qu'elle était indressable à l'obéissance sur le lieu du travail : elle faisait le clown et tout le monde venait la caresser. On l'a quand même gardé. Mon père a pris un autre chien qu'on à pu dresser. A la maison Lady a fait plein de bêtises. Par exemple : elle prend les chaussures et les gamelles des chats puis va les cacher dans le champ près de la maison. Malgré ses sept ans c'est un gros bébé mais une très brave bête.
14 jours avant noël, mon père avait décoré
le sapin ainsi que la crèche puis a trouvé un sapin
Qu'il a mit dehors et qu'il a couvé avec des guirlandes
électriques. Ensuite, le 24 au soir, mon père, ma
mère et moi sommes allés chez mon voisin où
nous avons fait un très bon repas. Quand nous sommes revenus
à la maison vers 1h du matin, au pied de l'arbre de noël,
il y avait plein de cadeau. Ma sur a ouvert ses cadeaux
le lendemain matin et moi je les ai ouvert vers 1h du matin. J'ai
eu un disque de la part de ma sur, une maquette du travail
de mon père, un pyjama de la part de ma voisine, des tamagochys
de la part de ma tante et un beau vélo à 18 vitesses
!
Oscar est un petit furet de 1 ans. Avant lui j'en ai eu un qui s'appelait Toto je l'ai gardé 3 ans. Malgré toutes nos recherches, on ne l'a pas retrouvé. J'étais très malheureuse. Avec mes parents nous sommes allés dans plusieurs animaleries et un jour, à Aubagne, nous avons acheté Oscar. Il était seul dans une cage et il dormait. Le vendeur a ouvert la cage et aussitôt la petit boule s'est réveillée. Mon père l'a pris dans ses bras en faisant attention de ne pas se faire mordre. Mais comme il sentait qu'il avait trouvé une famille, Oscar était tout content et ne voulait plus rester dans sa cage. A la maison c'est une vrai machine à faire des bêtises. Il prend et cache tout ce qu'il peut trouver, les pantoufles surtout. Un jour il est rentré dans mon cartable et sans que je m'en aperçoive, il m'a pris une trousse. Il s'entend bien avec mes chats surtout avec le mâle. Maintenant je fais bien attention qu'il ne se sauve pas parce que je n'ai pas oublié mon Toto.
J'ai un voisin qui s'appelle Robert il a 68 ans il est très
gentil et rigolo. Mais il est très malheureux car sa femme
est très gravement malade. C'est ma maman qui s'en occupe
et pendant toutes les vacances j'étais chez Robert. Il
aime bien que je sois avec lui car cela lui change les idées
et comme pour faire des bêtises ce n'est pas le dernier,
on s'amuse bien quand je l'aide dans son jardin et son terrain
et ce n'est pas triste car il cherche toujours ses outils ! On
joue aussi aux cartes mais il triche tout le temps. Quand il y
a de la neige, on fait une bataille de boule de neige : il a perdu
car ma mère était avec moi. En été
c'est pire, on s'arrose avec le jet d'eau et tout le monde y a
droit !
Ma maison a une histoire: mon père a retrouvé
l'ancienne propriétaire, une vieille dame. Nous sommes
allés la voir. Elle nous a expliqué que, du temps
de son grand-père, la maison était entourée
de vignes et qu'elle servait à abriter les paysans et le
cheval quand il pleuvait. A l'époque il n'y avait qu'une
grande pièce. C'était le grand père de son
grand père qui l'avait construite avec les pierres qu'il
y avait dans les champs. C'est aussi pour ça que tous les
terrains sont entourés de murs en pierres. La vieille dame
est venue chez moi : elle n'a pas reconnue le cabanon de son grand
père car depuis il à été beaucoup
agrandi et tout le tour a changé.
Qui pique est un hérisson que j'ai depuis cet été.
Quand nous l'avons trouvé, il venait manger la gamelle
de mes chats. Je ne sais pas comment il a fait, mais il est tombé
dans la poubelle ! Au début, mon père voulait le
relâcher. Mais je lui ai demandé de le garder un
peu pour l'observer. On l'a mis dans le cabanon devenu chambre
et il a fini par s'apprivoiser. On peut maintenant le prendre
sans qu'il ne se mette en boule. En ce moment, il commence à
se réveiller. Il a dormi tout l'hiver dans une caisse avec
de la paille. Au printemps je crois que je vais devoir le relâcher
pour qu'il vive sa vie de hérisson. Mon père me
dit qu'il restera autour de la maison qui est devenue son territoire.